Entre les IVe et VIIIe siècles, près de soixante-dix monastères sont construits en Terre Sainte par la communauté arménienne, qui s'est installée vers le VIe siècle autour du mont Sion.
Dès 405, l'invention de l'alphabet arménien aide l'archivage dans leur langue d'origine de plus de 4 000 manuscrits dans l'église de Saint-Toros, près de la cathédrale Saint-Jacques. Au XIXe siècle, six mosaïques ont été découvertes dans le sol du monastère russe du mont des Oliviers, témoignant encore de la présence des Arméniens dans et autour de Jérusalem depuis cette période.
Une mosaïque similaire a aussi été découverte dans le voisinage de Musrara (à 200 mètres des Portes de Damas) et rachetée par le patriarcat arménien en 1912.
Quelque 2 200 Arméniens vivent dans le quartier arménien de la vieille ville de Jérusalem qui occupe un sixième de la superficie de celle-ci, avec son célèbre monastère et sa cathédrale Saint-Jacques.
Le quartier abrite aussi l'église Saint-Maron, le monastère gréco-orthodoxe Saint-Georges, le monastère syriaque orthodoxe Saint-Marc et les ruines d'une église originellement construite par les croisés, Saint-Thomas.
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